Ornithologue comme Robin L’huillier

Ornithologue comme Robin L'huillier

« Je suis passionné par les oiseaux depuis que je suis enfant. En tant qu’ornithologue, j’ai la chance de les étudier dans leur milieu naturel. Je me lève très tôt pour me rendre dans la nature. Je passe des heures à les observer. Mon principal outil de travail, ce sont… mes oreilles ! Un bon ornithologue doit être capable de reconnaître de nombreuses espèces grâce à leur chant. Généralement, ce sont les mâles qui chantent pour attirer les femelles. J’effectue des comptages, qui permettent de suivre l’évolution des différentes espèces et d’identifier celles qui sont menacées. Je discute beaucoup avec des confrères de différents pays. Les ornithologues écrivent parfois des articles pour partager leurs découvertes.Il n’y a pas vraiment d’études dédiées au métier d’ornithologue, il faut avant tout connaître les oiseaux. Lorsqu’un candidat passe un entretien d’embauche, nous lui faisons écouter des chants d’oiseaux, reconnaître des espèces à partir de photos. Mais la plupart des ornithologues étudient au moins pendant cinq années après le bac, généralement en biologie. Ils doivent savoir rédiger des rapports, faire des synthèses, produire des cartes et des données.

Dans les Alpilles

Crée ton herbier

Toute la nature dans un cahier

Tu aimes les plantes et tu aimerais en savoir plus sur elles ? Pourquoi ne pas créer un herbier. Il s’agit d’un livre ou un cahier dans lequel tu colles des feuilles d’arbres, des fleurs, des racines. Chacune de ses trouvailles est appelée un spécimen. L’herbier, c’est en quelque sorte une collection de plantes.

La création d’un herbier débute… par une promenade dans la forêt, dans les champs, à la campagne, voire en ville. Ouvre l’œil. Choisis des feuilles de taille moyenne et des fleurs pas trop épaisses. Effectue ta collecte lorsqu’il fait beau car si les spécimens sont mouillés, ils auront du mal à sécher. Note sur un petit carnet la date et l’endroit de ta cueillette. Ne cueille ni les espèces protégées, dont la liste est disponible ici ni les plantes dangereuses comme la digitale pourpre ou le laurier-cerise.

De retour de ta promenade, tu dois commencer rapidement le séchage de tes plantes pour éviter qu’elles ne fanent. Place délicatement chaque spécimen entre les pages d’un livre. Mets du poids dessus, des gros livres feront l’affaire. Patiente pendant au moins quinze jours.

Une fois les plantes sèches, colle-les dans ton herbier. Tu peux utiliser un cahier ou des feuilles cartonnées perforées que tu ranges dans un classeur. C’est plus pratique si tu veux les ranger par famille ou par couleur.

A côté de la plante, colle une étiquette avec son nom commun et son nom scientifique en latin, la date et le lieu de ta récolte et toutes les informations que tu juges utiles. Ça y est, tu as créé ton herbier. Si tu le conserves à l’abri de la lumière et de l’humidité, tu pourras l’enrichir et le conserver toute ta vie.

Le savais-tu ?

A ton avis, combien le plus grand herbier du monde compte-t-il de spécimens ? Huit millions ! Il est conservé au Museum d’histoire naturelle de Paris. Tous ces spécimens ont été récemment classés et numérisés pour en conserver la trace sur les ordinateurs. Il a fallu quatre ans pour accomplir ce travail. A cette occasion, quarante petits films appelés Herbier 2.0 ont été réalisés. Tu peux les découvrir ici.

Pour aller plus loin

L’herbier des feuilles de Nicole Bustarret et Laurence Bar

Voici un herbier pratique et élégant pour tout savoir sur les arbres et commencer une jolie collection de feuilles séchées. Tu y trouveras des conseils pour réaliser ton herbier ainsi que des doubles-pages avec, d'un côté, la description d'un arbre et les caractéristiques de ses feuilles, et, de l'autre, une page vide pour coller les feuilles récoltées. Il y a aussi des pages à compléter comme tu veux.

Editions Milan (16 octobre 2019)

Promenons-nous à la campagne – Mon herbier des fleurs d’Elisabeth Dumont-Le Cornec (textes) et Tinou Le Joly Sénoville (dessins)

Un joli livre qui conjugue un guide sur la nature et un herbier. Tu y trouveras des informations sur la nature et les fleurs et une partie herbier avec des portraits de fleurs et des calques pour y glisser tes trouvailles. Coquelicots, muguets, violettes, iris, églantines, boutons d'or, pâquerette et myosotis… une belle collection de fleurs à conserver et à classer au fil de tes balades.

Edition Deux Coqs d’or (15 juin 2016)

Dans les Alpilles

Les Baux-de-Provence

Les Baux-de-Provence

Véritable nid d’aigle, le château des Baux-de-Provence se confond avec la roche. Tu peux y visiter l’ancien château de l’époque des chevaliers, assez abîmé, participer à une chasse aux énigmes et, certains jours, t’essayer aux armes médiévales comme le trébuchet.

Dans les Alpilles

Le moulin d’Alphonse Daudet

Le moulin d’Alphonse Daudet

Tu connais certainement l’histoire de la chèvre de Monsieur Seguin ? Cette histoire fait partie des Lettres de mon moulin. Et le moulin d’Alphonse Daudet, c’est dans les Alpilles, à Fontvielle, qu’il se situe. Jusqu’en 1915, il broyait du grain pour en faire de la farine. Aujourd’hui, il abrite un musée consacré à Alphonse Daudet.

Dans les Alpilles

Les ruines romaines de Glanum

Ruines romaines de Glanum

Des colonnes, des murs… le site de Glanum te fera faire un bond vers le passé, à l’époque des Gaulois et des Romains. Les fouilles ont permis de mettre à jour des anciennes habitations, des rues, des mosaïques et des thermes, les salles d’eau des Romains. Le livret Bienvenue à Glanum te permet de découvrir le site en t’amusant.

Dans les Alpilles

Le melon de Cavaillon, un condensé de soleil

Le melon de Cavaillon, un condensé de soleil

Rond, sucré, parfumé… le melon plaît beaucoup aux enfants. Contrairement aux idées reçues, le melon n’est pas un fruit mais un légume. Il appartient à la famille des cucurbitacées, comme la courgette et le potiron. Il pousse sur des grandes tiges velues rampantes ou grimpantes qui peuvent atteindre deux mètres de long.

Le melon est mûr l’été. Très riche en eau, il est désaltérant, c’est-à-dire qu’il coupe la soif.  Il se mange en entrée, comme dessert mais aussi dans des plats sucrés/salés.

Le melon était déjà cultivé en Egypte il y a 2 500 ans. Il serait arrivé en Provence grâce aux papes qui se sont installés à Avignon. Le melon pousse dans plusieurs régions de France, l’une de ses variétés les plus connues est le melon de Cavaillon, une ville du Vaucluse.

Recettes

Dans les Alpilles

La cerise, une bouchée de plaisirs

La cerise, une bouchée de plaisirs

« Quand nous en serons au temps des cerises, et gai rossignol et merle moqueur, seront tous en fête » Peut-être as-tu déjà entendu tes grands-parents chanter cette chanson ? La cerise, petit fruit rouge, symbolise l’arrivée des beaux jours. Elle est aussi le symbole de la vocation guerrière des samouraï japonais qui doivent briser sa pulpe pour parvenir au noyau. Cela fait déjà plus de 3 000 ans que les cerises existent. En France, elles sont surtout consommées depuis le Moyen-Age.

Les cerises poussent sur des cerisiers entre mai et juillet, principalement dans le Sud-Est de la France, notamment en Provence. Avec leur chair sucrée, elles sont très appréciées, notamment par les enfants. Il existe plusieurs centaines de variétés de cerises, mais en France, tu en trouves une douzaine. Les plus connues sont la Burlat, la Summit, la Reverchon et le Bigarreau. La cerise apporte beaucoup de vitamines bonnes pour ton corps.

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Le Hibou grand-duc

Le Hibou grand-duc

Aussi appelé Grand-duc d'Europe, le Hibou grand-duc est le plus grand rapace nocturne d’Europe. Il mesure généralement 75 centimètres. Le Hibou grand-duc a des gros yeux rouge-orangé surmontés d’aigrettes qu’il dresse verticalement quand il est excité ou dérangé. Le Hibou grand-duc émet un « bouhou » ou un « ouhouhou-ou-ouhouhouhouhou » (d'où son nom latin, Bubo bubo) audible de loin, ainsi que toutes sortes d'autres bruits. En vol, il est aisément reconnaissable à sa grande envergure, appuyé sur ses grandes ailes longues et larges en détachant bien la tête assez pointue, la queue courte. Le Hibou grand-duc a une nourriture variée : serpents, lézards, lapins, hérissons, oiseaux et même faons et chats !

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L’olivier

L’olivier

Petit arbre, l’olivier peut vivre plusieurs siècles. Il pousse surtout autour de la Méditerranée car il aime la chaleur. Il résiste à la sécheresse et aux vents forts, ses racines s’enfoncent de plusieurs mètres sous terre. La récole des olives se fait généralement à l’automne, le plus souvent à la main. On ne peut pas les manger tout de suite car elles sont trop amères, il faut donc les faire tremper dans un mélange d’eau et de sel. Les olives sont surtout utilisées pour faire de l’huile d’olive dans un moulin à huile. Avant, on utilisait des meules en granit, des sortes de grandes pierres rondes, pour les écraser et faire sortir l’huile. Aujourd’hui, les moulins utilisent des machines qui broient les olives et en font sortir le jus. Tu peux visiter un moulin avec ta famille, comme le moulin de Maussane-les-Alpilles. Tu apprendras plein de choses et tu pourras même goûter l’huile. Celle de la Vallée des Baux bénéficie d’un label, l’Appellation d’Origine Protégée (AOP) qui garantit son origine.

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L’Aigle de Bonelli

L’Aigle de Bonelli

L'Aigle de Bonelli mesure généralement de 60 à 70 centimètres avec une envergure (l’étendue de ses ailes déployées) de 150 à 170 centimètres. On le reconnaît principalement grâce au contraste entre ses ailes sombres et le reste de son corps, blanc. Les adultes ont une tâche sur leur dos qui grandit avec l’âge. Admirer le ballet d’un couple d’Aigles de Bonelli dans le ciel est une expérience magique. L’Aigle de Bonelli est une espèce menacée et protégée. La France comptait 80 couples en 1960, il n’y en a plus que 35 aujourd’hui dont 4 dans les Bouches-du-Rhône.

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